Répression massive à Strasbourg - Un militant de NoBorder incarcéré
30.Nov.99 - Strasbourg - Au huitième jour du campement international de No Border, il devient clair que la répression policière se renforce d´heure en heure.
Rapport de l´équipe légale sur la situation à l´heure actuelle. Depuis le 25 juillet à minuit, toute "manifestion" (rassemblement, action théatrale etc.) mennée conduite ou revendiquée par un groupe ou "membre" du Collectif No Border est interdite par arreté préfectoral, sur la voix publique dans la ville de Strasbourg.
La ville de Strasbourg est teinte en bleu par les uniformes de la police qui surveille chaque coin de rue, prête à utiliser les matraques et les gaz lacrymogènes. Les forces de l'odre se livrent en ce moment meme et depuis le milieu d'après-midi a une action de controle d'identité aussi systématique qu'arbitraire, dans toute la ville. De nouvelles arrestations sont a craindre, après la vingtaine effectuée mercredi 24 juillet, dans le cadre de la manifestation pour le droit de circulation et d'installation, et contre les centres de rétention.
A 14h aujourd´hui, un procès a eu lieu contre une des personnes arrêtées mercredi. Quoique les procès soit, en France ouverts au public, la police ne laissait personne entrer. L´audience a été tenue a huis clos, ce qui est, selon notre avocat, impossible ou illégal. Les personnes solidaires du détenu ont insisté pour pouvoir assister á l´audience et, finalement, la police a laissé quinze personnes entrer dans le palais de justice, non sans les avoir fouillées et vérifié leur identité.
Cent personnes sont devant le bâtiment en soutien, attendant les nouvelles qui viennent juste d´arriver. L´inculpé doit attendre en prison l´audience définitive qui aura lieu le 21 août 2002.En ce momemt plusieurs personnes sont arrêtées sans raison dans le centre de Strasbourg.
Nous appellons a la libération immédiate des personnes détenues et l´arrêt des poursuites contre toutes les personnes interpelées et nous dénoncons de la répression policière qui vise a criminnaliser les camps No Border, ses collectifs et ses participants, ainsi que les thématiques dont ils veulent se faire l'échos.
noborder press group