Portes Ouvertes aux Tanneries à Dijon ven. 21, sam. 22, dim. 23 juin 2002
3 jours pour la liberté de mouvement et l'autogestion, pour une alternative aux politiques sécuritaires et xénophobes
30.Nov.99 - débats, actions, concerts, théâtre, projections en vue du campement "No Border" (contre les frontières, cf présentation en fin de message) du 19 au 28 juillet à Strasbourg (www.noborder-strasbourg.fr.st)
désintégrons le patriarcat, pulvérisons le capitalisme !
Organisées à intervalles réguliers, les "portes-ouvertes" constituent une occasion privilégiée de découverte et d'exploration des Tanneries dans toute leur diversité.
Ces journées seront animées par diverses personnes, certaines étant impliquées dans Maloka, et/ou dans les dynamiques interlibertaire et intersquat, d'autres dans différents autres collectifs, dijonnais ou non. Interviendront notamment : le Comité Anti Expulsion d'Île-de-France (luttes contre les expulsions au côté des sans-papier-e-s), l'Observatoire des Libertés Publiques (observation des activités et bavures policières), le Festival permanent contre les lois racistes et le réseau du Mouvement de l'Immigration et des Banlieues (actions dans les banlieues contre la justice coloniale), des personnes investies au coté des travailleurs-euses sans-papier-e-s de l'agriculture industrielle à El Ejido en Espagne, la Cracoucasse (collectif anarchiste dijonnais), PRiNT! (atelier d'informatique libre en squat), ou encore Rythms of Resistance (samba anticapitaliste) et, on l'espère, plein d'autres encore !
A V A N T . . .
dimanche 16 juin - 17h : repas, débats et vidéos sur l'antipsychiatrie avec le collectif sicilien telefona viola
vendredi 27 juin - 20h - 3e : concert outopos avec The Plan & North of America (emo noise rock canadien) + Chevreuil (emo-noise expérimental)
samedi 6 juillet : journée + soirée hip-hop avec des ateliers d'impros, graffs, break-dance et des concerts
V E N D R E D I 2 1 J U I N
1 8 h _ t a n n e r i e s
le week-end peut être autogéré par toutes celles et ceux qui y
participent et nous vous convions donc à une assemblée de bienvenue et
d'organisation col-lective.
2 0 h - 0 1 h _ l o c a l l i b e r t a i r e
(61, rue jeannin, dijon) e t e n v i r o n s
- concert : Ataxia + 20mn de Chaos + votre groupe si vous le voulez
(face au local, rue jeannin)
- projections : "le campement anti-frontières de Frankfurt - été 2001",
"el ejido", "le communiqué des prisonniers d'Arles", "les jardiniers
de la rue des martyres", entre autres documents (en plein air)
+ tables d'infos et expos alentours
S A M E D I 2 2 J U I N
1 1 h _ t a n n e r i e s
assemblée et préparation en vue des actions de l'aprés-midi
1 5 h - p l . d u b a r e u z a i
rassemblement pour des actions ludiques et participatives contre les
frontières + show théâtral anti-sécuritaire - venez avec votre
imagination, vos couleurs, de quoi se faire entendre ou informer !
1 9 h - 2 2 h _ t a n n e r i e s
débat sur le contrôle social, la forteresse européenne et les lois
sécuritaires (qui visent-elles, com-ment agir ?) avec des militantes
de l'Observatoire des Libertés Publiques (Que fait la police ?) et de
Longo Maï.
2 2 h - . . . _ t a n n e r i e s
concerts & images avec DJ's disco-jungle-pounk tout au long de la
soirée, ainsi que :
- Fist Fuck Prods (créadiffusion de court-métrages en super 8)
- Black Fire (punk-rock et danses d'indien-ne-s Navajos)
- Flamingo 50's (garage punk par des riot grrrls anglaises)
- Lack of reason (emo-noisycore de st-etienne)
- Unlogistic (hardcore parisien)
projections avec le cinéma-bar : "Que vaut la vie de Youssef", "Justice pour Zamani", "les châteaux du capitalisme", etc.
cyber-squat-café avec print : libre accès à internet et bidouillages avec GNU/Linux et ordinateurs de récup' !
D I M A N C H E 2 3 J U I N
1 3 h _ t a n n e r i e s
bouffe végétalienne : vous amenez ce que vous voulez et on partage !
expo sur la Palestine, agrémentée de diagrammes du Syndicat Potentiel
15 h _ t a n n e r i e s
présentation du camp "no-border", puis proposition de divers ateliers
et groupes de discussions :
- immigration, liberté de mouvement et mondialisation capitaliste
- organisation collective et pratiques d'autogestion
- contre-sommets, zones autonomes temporaires, actions directes :
quels modes d'actions ?
- juridique : vos droits face à la police: au quotidien, dans les
manifs...
- pink bloc : une résistance festive ?
- informatique appliquée aux luttes sociales
1 9 h - 2 1 h _ t a n n e r i e s
théâtre avec le Turisland : pour clore le week-end en beauté, la
Famille Turis vous présentera les multiples nouvelles attractions de
son inoubliable fête foraine, pour un voyage à travers les cauchemars
du monde actuel dans un immense ricanement contagieux
musique avec les Almaritas (deux femmes qui entremêlent poésies, chansons et accordéon)
. . . A P R E S
On range ensemble, c'est plus marrant et moins crevant !
Ni chiens ni maîtres : laissez donc les toutous en dehors de tout cela ! Libre aussi à vous d'insérer vos ateliers, débats, discussions, perfos...
Le « No Border », c'est quoi ?
C'est d'abord un réseau, dont les objectifs sont d'agir concrètement contre le contrôle d'État et les différentes formes d'exploitation des migrant-e-s et des populations ; littéralement : « pas de frontières ». S'y retrouvent des collectifs de divers pays, parmi lesquels des groupes autonomes d'immigré-e-s ou de sans-papier-e-s.
Le « No Border », c'est aussi un campement régulier, lancé par le réseau du même nom, dans un endroit différent à chaque fois. Le prochain aura lieu à Strasbourg, du 19 au 28 juillet 2002. Strasbourg abrite en effet diverses institutions européennes (le parlement européen et la cour européenne des droits de l'homme) ainsi que le SIS (Système d'Information Schengen), noyau du système de fichage et de contrôle européen. Suivant les affinités et pôles de lutte de chacun-e, les cibles et thèmes du campement seront diversifiés (par ex : liberté de circuler, mondialisation capitaliste et immigration, patriarcat, Lois sur la Sécurité Quotidienne, antifascisme, double peine, violences policières, répression & prisons, offensives sur la liberté de communication, travail...).
Le campement donnera ainsi lieu à diverses actions (manifestations publiques, théâtre et fête de rue, initiatives en banlieues, forums et occupations, radios pirates, partages de savoirs informatiques, entre autres...) dans un soucis de complémentarité, d'échange sur les pratiques et d'expérimentation sur les modes d'organisation.
Là où le système capitaliste divise les gens, nous voulons nous unir dans un monde sans frontières. La revendication de « liberté de mouvement et d'installation » s'insère dans la construction positive d'une autre société. La volonté d'ouvrir les frontières implique aussi de transformer radicalement les rapports Nord-Sud, de s'attaquer à la société de consommation et au capitalisme. Il nous faut pour ce faire développer ici et maintenant d'autres types d'échanges, d'autres structures politiques, économiques et sociales.